Selon un reportage des médias locaux, l’incident initial s’est produit en juillet 1955 lorsque Marin Vandercruyssen a aperçu ce qu’il a décrit plus tard comme « cinq OVNIS volant en formation d’est en ouest » dans le ciel de la commune de Lotenhulle. À la stupéfaction de ce qu’il a déclaré être des dizaines d’autres témoins qui s’étaient arrêtés le long d’une route pour observer cette scène étrange, les objets argentés en forme de disque se sont déplacés « à la vitesse d’un zeppelin » avant de disparaître soudainement.
Fait remarquable, cet incident est resté inconnu pendant près de cinquante ans, jusqu’à ce que M. Vandercruyssen décide enfin de partager son histoire en 2004. Bien qu’il ait d’abord été ridiculisé pour son récit fantastique, l’apparition d’autres témoins a donné du crédit à son histoire. Les enquêteurs ont donné plus de poids aux affirmations de Vandercruyssen en soulignant qu’il était parachutiste dans l’armée belge et astronome amateur, ce qui faisait de lui un observateur particulièrement bien formé. L’affaire est rapidement devenue un élément important de la tradition belge en matière d’OVNI et, l’année même où l’histoire a été révélée, Lotenhulle a commémoré l’événement avec un monument en marbre (voir ci-dessous).
L’œuvre représente cinq soucoupes volantes à côté d’une photo de Vandercruyssen, décédé en 2020, prise au moment de l’observation. Bien que le monument ait été rénové en juillet dernier à l’occasion du 70e anniversaire de l’affaire, quelques semaines plus tard, il a disparu, tout comme les ovnis qui avaient captivé le parachutiste il y a si longtemps. Contrairement à ce qui s’était passé à l’époque, les circonstances de cette disparition sont loin d’être mystérieuses, car l’œuvre a été retirée cette semaine à la demande de la famille de Vandercruyssen, qui souhaitait se détacher de son incroyable histoire et est même allée jusqu’à engager un avocat pour convaincre Lotenhulle de le faire.
Si l’on peut comprendre leur réticence à être associés à jamais au récit stupéfiant de leur proche sur les ovnis, leurs actions ont suscité une certaine consternation parmi les fans de soucoupes volantes du pays. « Nous perdons un morceau du folklore belge », aurait déploré le chercheur Frederick Delaere, « beaucoup de gens ne sont pas contents qu’ils l’aient enlevé ». Ce sentiment a été repris par l’auteur belge Kamiel De Bruyne, qui a déclaré : « Je trouve cela dommage. C’est l’œuvre de toute une vie qui a été supprimée. » À ce jour, on ignore où se trouve le monument et quel sera son sort final, mais on ne peut qu’espérer qu’il sera préservé par des chercheurs ou des historiens du pays afin qu’il ne soit pas perdu à jamais.
Source : Astrounivers
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