David Grusch : la campagne de divulgation contrôlée est un "échec total"

 

Lors d’une récente audience estivale, David Grusch, un ancien officier du renseignement et lanceur d’alerte, a affirmé que le gouvernement retenait des informations, y compris des preuves de « produits biologiques non humains » récupérés sur des ovnis, est déterminé à continuer à faire éclater la vérité alors qu’il réprimande le Congrès pour ce qu’il dit être un « échec total » à obtenir plus de transparence sur ce que le gouvernement sait sur les phénomènes aériens non identifiés.

Les législateurs ont fait un pas vers la transparence en incluant dans le projet de loi annuel sur le financement de la défense une disposition exigeant la divulgation des documents classifiés relatifs aux UAP, mais pas avant d’avoir supprimé des parties clés de la mesure.

Parmi celles-ci figurait une disposition qui visait à établir un conseil consultatif chargé de superviser la divulgation des documents. Malheureusement, cette initiative est maintenant reportée, comme l’a déploré Grusch, marquant l’échec de ce que l’on a appelé la « campagne de divulgation contrôlée ».

La raison apparente des insuffisances de la campagne est double. Tout d’abord, les personnes influentes en position de pouvoir avec des intérêts particuliers peuvent catégoriquement refuser de divulguer leurs connaissances, craignant des conséquences potentielles et la perte du pouvoir accumulé dérivé d’années de dissimulation du secret OVNI. De plus, certains sénateurs entravent le processus de divulgation en raison des contributions financières du complexe militaro-industriel et des entrepreneurs de la défense.

Essentiellement, cette situation soulève non seulement des inquiétudes quant à l’étendue réelle de la transparence du gouvernement, mais suggère également fortement une dissimulation importante.

L’argument est clair : s’il n’y a rien à cacher, la transparence et la divulgation ne devraient pas poser de problème.



 

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